
BANGUI : LES ÉTUDIANTS DE LA FLSH MÉCONTENTS DE CERTAINS ENSEIGNEMENTS
Bangui, 20 févr. 13 (RJDH) – Les étudiants de la Faculté des lettres et sciences humaines (FLSH) ont boycotté les enseignements ce matin à l’Université de Bangui. Ceux-ci demandent au décanat d’invalider certaines cours et le démarrage des enseignements au niveau master2 dans certains départements. Une manifestation qui a vu l’intervention du Recteur Georgette Débalé.
« Nous avons commencé les activités académiques pour l’année 2011-2012, nos camarades des autres facultés ont terminé les enseignements et entamé une nouvelle année. Cependant à la FLHS certains départements n’ont pas encore terminé les programmes. C’est ce que nous jugeons d’anormal », a déclaré le vice président de l’Association des étudiants de FLSH, Hermane Ngrébada.
Il a mentionné que plusieurs requêtes ont été adressées au Doyen, pour réclamer le comportement de certains enseignants qui ne dispensent pas normalement les cours, mais veulent qui évaluer les étudiants. « D’autres vont jusqu’à insulter les étudiants pendant les cours. Toutes ces revendications n’ont pas eu une réponse satisfaisante », a-t-il expliqué.
« Au département de sociologie, un cours qui a un volume horaire de 50 heures, l’enseignant n’a dispensé que trois heures trente minutes de cours et il se permet de venir évaluer les étudiants. Ce même problème se trouve au département de géographie », a-t-il démontré.
Max Christian Mokopolo, le délégué culturel de FLSH pense de son côté qu’il existe une crise de leadership au sein de cet établissement. « Les enseignants ne respectent ni le décanat ni les textes qui régissent le déroulement des activités sur le campus universitaire », a-t-il souligné.
« Au département de langue vivante, un enseignant après avoir procédé à une évaluation, celui-ci a ramené les copies deux mois plus tard. Il exige aux étudiants de passer les examens de fin d’année et sur quelle base il va évaluer les étudiants ? », s’est-il interrogé.
« Le recteur est venu leur faire comprendre qu’il y a des textes qui régissent le fonctionnement de l’Université de Bangui, notamment la sanction des études qui n’est pas du ressort des étudiants. Ce sont les enseignants et l’administration qui établissent les programmes des enseignements », a souligné le Doyen de la FLSH, Anicet Guiyama Massogo.
Selon le Doyen, quand une matière n’est pas enseignée à la fin de l’année, elle est invalidée. Par contre, si un enseignement est dispensé, les étudiants doivent composer. « Et nous avons demandé à ces derniers de composer, car c’est dans leur intérêt », a-t-il dit.
Une intervention que certains étudiants trouvent d’insatisfaisante. Le président de l’ASEL a fait savoir qu’une assemblée générale sera tenue à l’issue de laquelle les étudiants vont décider de poursuivre leur mouvement de grève ou de reprendre les cours.
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