mardi 27 mars 2007

LITTERATURE CENTRAFRICAINE

Editions Amalthée

Difficile sera le parcours

Roman
Les anciens du village avaient veillé trois jours et trois nuits chez nous pour exorciser ce mauvais sort. Ils nous avaient oints de toutes sortes d’huiles animale et végétale. Ils nous avaient fait interdiction de nous laver pendant ce temps d’exorcisme. Nous sentions mauvais. Personne n’avait protesté contre ce traitement dégradant. C’était le prix à payer pour être en règle vis-à-vis de la société et de Ihiloungou, notre déesse de l’eau. Nous l’avions payé sans sourciller. C’est ainsi que le mauvais sort, qui planait sur nous comme l’épée de Damoclès, avait disparu. L’était-il définitivement ? Je n’en savais rien. Personne n’en était sûr.

Une semaine après, Ihiloungou avait de nouveau frappé. Cette fois-ci ce n’était pas dans notre maison. Pour curieux que cela paraisse, c’est chez l’un des exorcistes qu’elle avait frappé. Celui-là même d’entre les exorcistes qui s’était montré intransigeant et odieux avec nous pendant notre traversée du désert. Son jeune fils qu’il aimait beaucoup s’était noyé en revenant du champ. Je n’avais pas retenu quelle explication le village avait donné à cette noyade. Je n’avais pas non plus retenu si le village avait fait subir à cet exorciste zélé le même traitement qui nous a été infligé par ce dernier.




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Bon de souscription
Difficile sera le parcours
De Elois Anguimate

A retourner aux Editions Amalthée – 2, Rue Crucy – 44005 Nantes cedex 1
Règlement à l’ordre des Editions Amalthée

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Date : Signature :

Mardi 27/03/07



BILAN DES ACTIVITES DE HANDBALL
( de la semaine dernière)

I. COUPE PATRICE-EDOUARD NGAÏSSONA DE MINI-HANDBALL

Le CNJS a accueilli le dimanche dernier les 1/4 et 1/2 finales de la Coupe Patrice Edouard NGAÏSSONA de mini-handball. Chez les cadettes filles :

· En 1/4 de finales :
VESOS(Village d’Enfants SOS de Gbangouma) a battu TNG ACADEMIA : 05 à 04

DAUPHIN(de Miskine) s’est imposé devant AS SAINT-SAUVEUR(de Sica II) : 04 à 02

GRACIA-GRACIA(des 92 Logements) a dominé ACTION Bougée Handball : 08 à 02

· En 1/2 finales :
VESOS(Village d’Enfants SOS de Gbangouma) a éliminé DAUPHIN : 04 à 03

GRACIA-GRACIA(des 92 Logements) tombeur de TNG ACADEMIA(de Ben-zvi) : 07 à 04

è Le Dimanche, 01/04/07 prochain : ça sera le tour des cadets garçons de disputer les quarts et demi finales.

è Quant aux grandes finales, elles sont prévues pour Dimanche, 08 avril 2007.
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Résultats complets de la 16ième journée du
Championnat de la ligue de Bangui de Handball,
è Chez les Seniors Messieurs :
· ACTION BOUGEE HANDBALL s’est imposé devant AS COBRA : 20 à 15.
· PADRE-PIO a disposé de ASOPT : 26 à 25
· La rencontre entre TNG ACADEMIA et AS Saint-SAUVEUR n’a pas eu lieu faute d’intempérie.
è Chez les Seniors Dames
· TNG ACADEMIA a malmené ASOPT : 16 à 02
· Forfait de AS SAINT-SAUVEUR devant PACIFIQUE

Classement provisoire à l’issue de la 16ième journée, chez les Senior Messieurs :
1er …….AS SAINT-SAUVEUR(-1 M) : 35 points
2ième …. PADRE-PIO : 34 points
3ième …..BLACK-STAR : 32 points
4ième….. TNG ACADEMIA (-1 M) : 29 points
5ième …. ACTION Bougée Handball : 21 points
6ième…...ASOPT : 20 points
7ième …..AS COBRA : 15 points
Les rideaux sont définitivement tombés le samedi dernier
sur les grandes finales de la COUPE DE LA FRANCOPHONIE
de mini-handball, réservée aux filles et garçons des écoles fondamentales I
du secteur de Bangui II.

Devant un public estimé à plus de 2.000 personnes, les trophées ont été remportés Chez les filles, par l’école ASSANA FILLES devant la valeureuse équipe de l’école GENDARMERIE FILLES sur le score de : 08 à 06.
Chez les garçons, c’est encore l’école ASSANA qui a dominée l’école COMPLEXE BETHANIE : 14 à 08.

Les grandes finales se sont seront déroulées en présence :
- de M. Désiré N’ZANGA KOLINGBA, Ministre de la Jeunesse et des Sports.
- de M. Jacob GBETI, Président du CNOSCA.
- de M. Olivier LUTZ, de la Coopération Française
- de M. Didace SABONE, Président de la Fédération Centrafricaine de Handball.
- de M. Martin POUNOUWAKA, Vice Président de la FECASSU.

Des cadeaux et récompenses ont été offerts aux écoles participantes par :
- la Coopération Française, sponsor du tournoi ; WESTERN UNION de la banque BICA ; PSI et 100% JEUNES ; Le Député du 1er Arrondissement ;
- CLEAR SERVICE et PRESSING PAOLA.

Rappelant que ce tournoi s’inscrit dans le cadre de la politique de vulgarisation et de la promotion du handball dans les écoles fondamentales I.
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Voici le programme de la 17ième journée du Championnat
de la Ligue de Bangui de Handball

è Chez les Seniors Messieurs :

Jeudi, 29/03/07
· A 14H30 : TNG ACADEMIA sera face à ASOPT
· A 15H30 : AS COBRA croisera le fer avec AS SAINT-SAUVEUR

Vendredi, 30/03/07 à 15H30 : Duel entre ACTION Bougée Handball et BLACK-STAR

Exempt chez les messieurs : PADRE-PIO.

è Chez les Seniors Dames :

Samedi, 31/03/07 à 15H30 : ACTION Bougée Handball reçoit TNG ACADEMIA.

Dimanche, 01/04/07 à 15H30 : ASOPT sera opposé à AS SAINT-SAUVEUR.
Exempt chez les Dames : PACIFIQUE.

mardi 20 mars 2007

HAND BALL







HANDBALL FEMININ

Pacifique vainqueur de la coupe de la journée internationale de la femme 2007

Remise du trophée par la Ministre du Tourisme Mme Yvonne MBOÏSSONA
à Mlle Eva MOKAMANEDE capitaine de l’équipe Pacifique

A l’occasion de la Journée Internationale de la Femme le 08 mars dernier, le Handball Féminin était à l’honneur au CNJS qui a accueilli deux belles rencontres :

· La première rencontre était un match de démonstration des femmes anciennes gloires du handball centrafricain. Il faut noter que les anciennes gloires ont surtout montré au public venu nombreux qu’elles ont encore les mains. C’était un moment de joie, de retrouvaille entre les anciennes gloires qui avaient fait leur preuve à l’époque lors des différents championnats nationaux et sous régionaux.

L’équipe « B » de la capitaine Mme Lucienne BAKA a battue l’équipe « A » de la capitaine Mme Marie-Romaine MOKAMANEDE sur le score de : 08 à 04.

· La seconde rencontre était la finale des seniors dames. Cette finale a vu la victoire de PACIFIQUE qui a dominé TNG ACADEMIA : 24 à 14.

Les compétitions se sont déroulées en présence de Mme Marie-Solange PAGONENDJI-NDAKALA et Mme Yvonne MBOYSSONA, respectivement Ministre des Affaires Sociales et Ministre du Tourisme. On notait aussi la présence du M. Didace SABONE, Président de la Fédération Centrafricaine de Handball. Signalant que ce tournoi était sponsorisé par Mme Prisca MOYEKE une jeune femme, Présidente Directrice Générale de la société « CLEAR SERVICE » qui a offert les trophées et des nombreux cadeaux et récompenses aux équipes. L’Animation était assurée par PSI ( Population Service International ) et le comédien Dr MANDJIKE.

Tout est bien qui fini bien, les femmes anciennes gloires du handball se sont données rendez-vous pour la prochaine fête des mères.

Hand Ball


Dimanche, 18/03/07





HANDBALL

Résultats complets de la 15ième journée du
Championnat de la ligue de Bangui de Handball


En Seniors Messieurs

· PADRE-PIO s’est imposé devant le leader AS SAINT-SAUVEUR : 24 à 22
· TNG ACADEMIA a dominé AS COBRA : 30 à 20
· BLACK-STAR bat ASOPT : 33 à 30

Classement général à l’issue de la 15ième journée, chez les Senior Messieurs :

1er …….AS SAINT-SAUVEUR : 35 points
2ième …..BLACK-STAR : 32 points
3ième …. PADRE-PIO : 31 points
4ième….. TNG ACADEMIA : 29 points
5ième…...ASOPT : 19 points
6ième …. ACTION Bougée Handball : 18 points
7ième …..AS COBRA : 14 points

Programme de la 16ième journée du
Championnat de la ligue de Bangui de Handball


Chez les Seniors Messieurs

Jeudi, 22/03/07
* A 14H30 : AS COBRA # ACTION BOUGEE HANDBALL
* A 15H30 : ASOPT # PADRE-PIO
Vendredi, 23/03/07 à 15H30 : TNG ACADEMIA # AS ST-SAUVEUR

Exempt chez les messieurs: BLACK-STAR

Chez les Seniors Dames

Samedi, 24/03/07 à 15H30 : TNG ACADEMIA # ASOPT

Dimanche, 25/03/07 à 15H30 : AS SAINT-SAUVEUR # PACIFIQUE

Exempt chez les dames : Action Bougée Handball



COUPE DE LA FRANCOPHONIE

de handball, réservée aux filles et garçons des écoles fondamentales I de la zone de Bangui II.

Résultats complets des 1/4 de finale

Chez les garçons :
Ecole G.S.P.I a battu de justesse Ecole Centre Garçons : 06 à 05
Ecole Gendarmerie bat l’école F.A.T.E.B : 05 à 04
Ecole ASSANA Garçons a dominé Ecole Centre Ville : 09 à 05.

Chez les filles :
Ecole Centre Filles s’est imposée devant G.S.P.I : 02 à 01
Ecole Gendarmerie a battu Ecole Centre Ville : 05 à 03

Programme des 1/2 finales :
Le jeudi, 22/03/07 sur le terrain de handball de l’école Assana( à Sica I )

Chez les filles
A 07H00 : Ecole Centre filles # Assana filles
A 07H30 : Ecole G.S.P.I. # Ecole Gendarmerie filles

Chez les garçons
A 08H00 : Complexe Béthanie # Ecole Gendarmerie garçons
A 08H30 : Ecole Assana garçons # Ecole G.S.P.I.

Les grandes finales seront disputées le Samedi, 24 mars 2007 à partir de 07H30

Rappelant que cette coupe est organisée par la Fédération Centrafricaine de Handball en partenariat avec la Fédération des Sports Scolaires et Universitaires (FECASSU) et sponsorisée par la Coopération Française à l’occasion de la semaine de la Francophonie, dans le but de promouvoir le handball dans les établissements primaires.
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MINI-HANDBALL
(Pour les jeunes de moins de 17 ans )

Programme de la 6ième Journée du championnat « Pépi-Hand »
Du Dimanche, 25/03/07 au CNJS, chez les Cadettes filles

A 07H30 : TNG ACADEMIA # VESOS(Village d’Enfants S.O.S de Gbangouma)
A 08H00 : DAUPHIN # ASO7(Association Sportive des Orphelins du 7ième Arrondissement)
A 08H30 : AS St-SAUVEUR # ACTION Bougée Handball (de St-Jean de Bruxelles)
A 09H00 : GRACIA-GRACIA # Handball Club Bimbo
Exempt : CITE-SPORT

mardi 13 mars 2007

Pour les adeptes de la sieste

La sieste, signe de longévité

Encore une étude qui démontre les bienfaits de la sieste, et pas des moindres. En effet, la sieste protège le cœur et les vaisseaux, et diminue ainsi la mortalité cardiovasculaire de 37% ! Une telle démonstration devrait nous inciter à réorganiser notre emploi du temps et notre mode de vie. Sieste et mode de vie
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Décidément, notre mode de vie moderne n'a rien de bon pour la santé. La façon de nous alimenter et la sédentarité mènent à l'obésité, tandis que notre course à la productivité génère stress et isolement, deux facteurs favorables au développement de nombreuses pathologies, allant de la dépression aux maladies cardiovasculaires. Toutes les pistes sont donc bonnes à explorer : bio, relaxation… et pourquoi pas la réintroduction de la sieste ?
Le risque cardiovasculaire diminue fortement chez les adeptes de la siesteUne nouvelle étude démontre la puissance de cette petite pause quotidienne sur la baisse de la mortalité cardiovasculaire. Elle a été menée en Grèce et a porté sur 24.000 personnes adeptes de la sieste, suivies sur une période de six ans et toutes initialement exemptes de maladie cardiovasculaire, cancer ou autres pathologies. Par comparaison avec les sujets qui ne font jamais de petit somme l'après-midi, ceux qui s'adonnent quotidiennement à une petite sieste de 30 minutes voient leur risque de décéder d'une maladie cardiovasculaire réduit de 37%. Les adeptes occasionnels de la sieste y trouvent également un bénéfice, certes moindre mais non négligeable avec tout de même 12% de risque en moins. Les vertus de la sieste étant plus importantes chez les hommes, les auteurs suggèrent que la diminution du temps de travail serait davantage responsable de cet effet, plutôt que véritablement le sommeil
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Source : newsletter@e-sante.fr

INFOS CENTRAFRIQUE

AGENCE DE REGULATION DES TELECOMMUNICATIONS: LA SAGA CONTINUE

Le 1er mars 2007, le ciel s'abattait sur la tête de 7 agents et cadres de l'Agence de Régulation des Télécommunications (ART). Par des décisions du Directeur Général de cette entreprise publique, les cadres et agents étaient soit licenciés soit remis à leur administration d'origine. Les décisions ont fait l'objet d'une véritable bombe car elles ont provoqué une indignation générale du personnel de la Socatel ainsi que de l'ART.

Les agents et cadres concernés n'ont pas hésité un seul instant à réagir. Le 3 mars, donc 48 heures après la décision fatidique, ceux-ci ont adressé un recours hiérarchique au premier ministre en évoquant les irrégularités constatées dans la prise de cette décision (cf Le Confident Week-end N° 1486 du 10 au 11 mars 2007, pages 2 et 3).
Les cadres et agents de l'ART, se sentant abusés ont saisi leur conseil. Mais auparavant, il leur a été demandé de passer le service, ce que, collectivement, ils ont refusé.
Les raisons de cette attitude sont multiples et ne militent pas forcément en faveur du Directeur Général de l'ART.
Dans la décision notifiée aux agents et cadres remerciés par l'ART, il a été fait mention de la Résolution du Conseil d'Administration du 29 décembre 2006. Or, il s‘avère que ce Conseil s'est déclaré incompétent pour remettre ce personnel à leur administration d'origine dès lors que c'est le ministre de tutelle technique qui les ont affecté à ladite Agence.
Déjà à ce niveau se pose un couac. Le DG passe outre la Résolution du Conseil d'Administration où l'interprète à sa manière mais, considère la réserve émise comme un avis positif. Sans porter de jugement, si ce n'est un règlement de compte ourdi par quelqu'un de l'extérieur à l'ART, ça y ressemble un peu car les notifications sont en contradiction avec la Résolution du Conseil d'Administration du 29 décembre 2006.
L'attention des autorités de la Délégation Générale aux entreprises et Offices publics a porté sur les irrégularités de la décision de licenciement collectif qui n'a pas respecté la procédure prévue en pareille circonstance.
Pour la Délégation Générale, cette manière expéditive de procéder, non-conforme à la législation en vigueur risque de pénaliser lourdement l'Agence de Régulation des Télécommunications. Par qui le DG de l'ART a-t-il été conseillé pour prendre pareilles décisions ?
Les agents et cadres licenciés collectivement ont confié l'affaire à leur conseil qui, par une lettre à M. l'Inspecteur Régional du Travail et des Lois Sociales de Bangui-centre a demandé la nullité des décisions du Conseil d'Administration du 23 février 2007.
Plus grave, M. Guy Moskit, président du Conseil d'Administration de l'ART, absent de Bangui depuis le 7 décembre aurait signé les décisions du Conseil d'Administration alors qu'en partant, il avait chargé M. Vickos d'assurer son intérim. Entre temps, M Moskit n'est pas revenu à Bangui et on lui reconnaît tacitement des facultés de dédoublement de la personnalité.
C'est trop flagrant s'exclament les cadres et agents de l'ART licenciés collectivement. Le DG de l'ART et son instigateur aurait confectionné un faux et en aurait fait usage. Par ailleurs, les spécialistes des lois sociales que nous avons approchés sont unanimes qu'en pareille circonstance, les décisions devaient être obligatoirement visées par l'Inspecteur Régional du Travail et des Lois Sociales conformément aux dispositions de l'Arrêté n°002/MFPT-SAP du 25 janvier 1968. En plus de cette négligence coupable, l'ART n'a pas satisfait aux exigences de son accord d'établissement, qui est pourtant conforme au code du Travail.
Le personnel de l'ART, qui considère qu'il est dans son droit veut épuiser toutes les voies de recours car selon lui la décision du Directeur général de cet organisme est truffée de vices de forme. Pour beaucoup d'observateurs qui ont suivi cette saga, le Directeur général de l'ART n'avait pas pris cette décision en son âme et conscience. Il serait selon eux, poussé par un ‘‘sous marin nucléaire'' qui souhaiterait placer les siens à la mangeoire. L'enquête sur ce dossier laisse apparaître des comparaisons avec ce que M. Yamandja avait fait à la SOCATEL en brillant par le clientélisme dans les recrutements. Par un favoritisme aussi flagrant, on tord le cou à la bonne gouvernance. Tout le monde sait dans quelle situation financière se trouve SOCATEL en ce moment. Voudrait-on que l'ART suive cet exemple en piquant du nez ? Que diront les Institutions financières si elles constatent que les entreprises et offices publics sont des réservoirs de résorption des parents, militants et autres sympathisants chômeurs.
La saga de l'ART, montée de pièces décousues peuvent conduire loin car l'affaire avec des imbrications pénales (faux et usage de faux) peut ouvrir la porte de la maison d'arrêt à certaines personnalités. A moins que comme d'habitude, l'impunité soit érigée en doctrine, comme nous avons pris l'habitude de le constater.
(Affaire à suivre)




Lundi 12 Mars 2007

Source : http://www.leconfident.net


MAMBERE KADEÏ : VIVE TENSION ENTRE LE PREFET ET LES MAIRES


La tension est vive à Berberati et l'exacerbation est à son comble. Cette atmosphère électrique est provoquée par le comportement et surtout les agissements du Préfet de la Mambéré Kadeï, M. Elie Ouefio. Très sûr du parapluie nucléaire dont il bénéficie au niveau de Bangui, M. Elie Ouefio se comporte désormais comme le patron d'une grande compagnie concessionnaire qu'est la Mambéré Kadeî. Il puise impunément dans les caisses des Mairies ; prend des arrêtés préfectoraux pour évincer des Présidents des délégations spéciales nommés par Décret présidentiel, débite des insanités quand il est en colère, bref le représentant du gouvernement à Berberati ressuscite la sociologie de la colonisation. Face à ces abus de pouvoir et d'autorité, la population de la Mambéré Kadeï et singulièrement celle de Berberati n'en peut plus car le cocktail est explosif. Les chefs de groupe et de quartiers ainsi que les chefs de villages qui ne pouvaient supporter les humiliations constantes avaient décidé d'organiser une marche de protestation. Ce serait une grande première. Heureusement qu'ils ont été dissuadés par le député de Berberati I, M. Thierry Kamach et Mme le Maire de la Commune de Haute Batouri, Eugénie Bobo Yazengue.
Dans cet El dorado qu'est la Mambéré Kadeï, le Préfet de la localité a déjà eu des altercations avec les populations de Sosso Nakombo et de Dédé Mokouba, à propos de son comportement peu orthodoxe consistant à imposer aux notables de lui donner de l'argent. Mécontents, ils avaient adressé des pétitions aux autorités.
Le trésor de Sosso Nakombo et de Dédé Mokouba ayant tari, le Préfet de la Mambéré Kadeî a trouvé une aubaine en se tournant vers Nandobo dans la Commune de la Haute Batouri. La Présidente de la délégation spéciale fait constamment l'objet de pression de la part de Ouefio pour débloquer des fonds. Réfractaire à cette pratique, Mme Eugénie Bobo Yazengue préfère assurer l'orthodoxie de la gestion de la Commune. En 2006, les autorités de Bangui reçoivent une lettre anonyme, qui en réalité est une dénonciation calomnieuse. C'est ainsi qu'en 2006, la Mairie de Nandobo a d'abord eu la visite de l'Inspection générale des Finances pour des contrôles. Ces missions ont sillonné les Communes de la Haute Batouri, Basse Batouri, Sosso Nakombo, et Dédé Mokouba. Lors d'une réunion de synthèse au cabinet du préfet, la gestion de la commune de la Haute Batouri a été félicitée en présence du préfet.
Là où le torchon a commencé à brûler entre le Préfet et le Maire de Nandobo, c'est lors des préparatifs de l'Assemblée générale de la Préfecture de la Mambéré Kadeï. Le Préfet M. Ouefio avait instruit les Communes pour leur contribution. Les Communes ont émis des bons de caisse qui devaient être touchés à la paierie de Berberati. Nonobstant ces dispositions, la Préfet M. Ouefio, fait une virgule dans le dos de la municipalité de Nandombo, se présente à la direction de VICA, (Une société forestière) et encaisse la somme de 2.675.000 frs. Mme le Maire et le Conseil municipal n'en seront informés qu'après. Cette somme qui a été perçue par le Préfet a crée un déséquilibre dans les prévisions et la gestion de la Commune. Et comme les autres pressions du Préfet n'aboutissent pas, l'inimitié s'est créée entre M. Ouefio et Mme Bobo Yazengue. Le Préfet a mis les batteries en marche pour trouver des poux sur le crâne rasé de Mme le Maire. Toutes les batteries mises en marche se sont avérées infructueuses.
Le 09 mars 2007, le Préfet convoque une réunion à Nandobo avec le conseil municipal, les chefs de quartiers et de villages, les notables, les femmes, les jeunes. Devant un parterre estimé à plus de 500 personnes, le Préfet accuse « Mme le Maire d'avoir détourné 118 millions de la Mairie de Nandobo. La population stupéfaite n'en croyait pas ses oreilles. Comme à son habitude en pareille circonstance, le Préfet refuse de donner la parole aux accusés, prend sa voiture et débarque à Berberati. Mme le Maire et le conseil municipal de Nandobo le suivent pour des explications. M. Ouefio s'enferme et refuse tout contact. Le soir du 09 mars, il débarque à la Radio locale et annonce à grands fracas que Mme Eugénie Yazengue a détourné 118 millions de la Mairie de Nandobo. A son tour, Mme Eugénie Bobo se rend à la radio et exige un droit de réponse, suivant les dispositions de l'article 71 de l'ordonnance n°05.002 du 22 février 2005, relative à la liberté de la communication en République Centrafricaine. Le 10 mars 2007, M. Ouefio convoque toute la presse locale et le correspondant de la radio rurale et leur intime l'ordre de ne rien diffuser des propos de Mme Eugénie Bobo Yazengue. Depuis, la tension est très vive. Les notables de la région compte tenu des agissements de M. Ouefio ont promis adresser une pétition à M. le Ministre de l'Intérieur, M. le Premier ministre et au Chef de l'Etat. Le préfet de la Mambéré Kadeï sentant qu'il est en mauvaise posture cultive le tribalisme et le régionalisme à fond en opposant les ressortissants de l'OUham à ceux de la Mambéré Kadeï. Pour les populations de la Mambéré Kadeï, trop c'est trop, car Ouefio a déterré la hache de guerre et le conflit qui n'était que latent est devenu ouvert.


Lundi 12 Mars 2007
Source : http://www.leconfident.net

lundi 12 mars 2007

Résultat du Championnat


Lundi, 12/03/07



HANDBALL

Résultats complets de la 14ième journée du Championnat de la Ligue de Bangui de Handball en Senior Messieurs :

· TNG ACADEMIA s’est imposé devant AS COBRA : 33 à 28.
· BLACK-STAR a eu raison de ASOPT : 34 à 29
· PADRE-PIO a battu de justesse AS SAINT-SAUVEUR : 31 à 30. Signalant que c’est la première défaite du leader AS SAINT-SAUVEUR depuis le début de ce championnat.
· Exempt : ACTION Bougée Handball Club.

Classement général à l’issue de la 14ième journée, chez les Senior Messieurs :

1er …….AS SAINT-SAUVEUR : 34 points
2ième …..BLACK-STAR : 29 points
3ième …. PADRE-PIO : 28 points
4ième….. TNG ACADEMIA : 26 points
5ième …. ACTION Bougée Handball : 18 points
5ième ex..ASOPT : 18 points
7ième …..AS COBRA : 13 points


Programme de la 15ième journée du Championnat de la Ligue de Bangui de Handball en Senior Messieurs :

Jeudi, 15/03/07
· A 14H30 : duel entre AS SAINT-SAUVEUR et PADRE-PIO
· A 15H30 : TNG ACADEMIA sera face a AS COBRA

Vendredi, 16/03/07

. A 15H30 : Grande explication entre ASOPT et BLACK-STAR

jeudi 1 mars 2007

LE TRANSPORT URBAIN EN CENTRAFRIQUE

LE TRANSPORT URBAIN EN CENTRAFRIQUE

Je me suis souvent posé la question de savoir pourquoi, le centrafricain à Bangui, même en ayant de l’argent en poche doit souffrir le calvaire pour se déplacer vers les bourgades périphériques de la capitale, comme NGUERENGOU, POKO NDERE, BOYALI, KPALONGO, SEKIA DALE, BIMON et j’en passe… La démographie galopante, l'exode rural et la difficulté de trouver un terrain loti pou bâtir une maison ont fait que de plus en plus la population et les travailleurs se retrouvent maintenant à quelques kilomètres du centre ville. Le corollaire de ce déplacement est le ballet incessant de minibus et de véhicules inqualifiables qui se chargent de transporter fonctionnaires, commerçants, paysans, voyageurs etc. Pour celui qui a déjà été au PK12, sortie nord ou au PK9, sortie sud de la ville, il a certainement été frappé par le spectacle hallucinant de ces véhicules dénommés « trafics » qui s’est offert à lui.















Mais qu’est ce qu’un « trafic » ? C’est le plus souvent une voiture qui a pendant longtemps été utilisée comme taxi dans les rues de Bangui, qui ne répond plus aux critères de sécurité, de commodités et qui a subi plusieurs transformations sur la carrosserie. Des arceaux démesurés ont été soudés au dessus du pare-brise à l’avant afin de transporter des sacs de manioc, de tarots, de bananes, de charbon, des baluchons de feuilles de manioc ou de diverses légumes et mêmes des lits et fauteuils en bois rouge. Phares, clignotants, feux de signalisation, rétroviseurs intérieurs et extérieurs inexistants. Lunettes avant et arrières fissurées ou cassées, remplacées parfois par du plastique ou pas permettant une aération de la voiture car une trentaines de passagers s’y entasse avec le même objectif qui tient en quelques mots : Pourvu que j’arrive. Tel « le radeau de la méduse », les passagers s’agrippent aux colis pour ne pas tomber et leurs pieds rasant le goudrons sortent du coffre arrière, transformé en places assises…














Pour qu’un véhicule soit utilisé comme moyen de transport, le propriétaire doit nécessairement avoir l’agrément du Ministère des Transports qui procède à la vérification de la conformité et de la viabilité celui-ci (carte grise, fiche technique, trousse de santé, extincteur en bon état,…) Pour les « trafics » un doute nous habite, car comme nous l’avons énuméré plus haut, ils ne respectent pas les critères de confort et de sécurité des passagers : Nombre de place des passagers dépassant tout entendement, plancher pourrie à travers lequel on peut voir défiler la chaussée, liquide frein remplacé par de l’eau savonneuse à cause du prix du produit, ressort à boudins renforcés avec des bouts de bois et du caoutchouc pour ne pas que la voiture touche le sol, amortisseurs détériorés depuis belle lurette. Certains « trafics » sont hybrides car composés de plusieurs parties de voiture connues (Toyota, Honda, Peugeot, Renault, Suzuki) et il serait prétentieux de les identifier par une marque donnée. Et pourtant nous pouvons affirmer que les agents de ce ministère ont déjà croisé ou emprunté ces moyens de transport d’un autre âge sur les routes nationales… Indifférence, laxisme ou pouvoir coercitif insuffisant ? Les propriétaires qui exploitent des moyens de transport doivent s’acquitter de divers impôts, au Ministère des Finances, à la Mairie pour les frais de stationnement, etc., le font – ils ? Que tire l’Etat de la prolifération des « trafics » ?















Ce qui nous attriste le plus c’est le nombre d’accidentés de la route et de mort que nous avons à déplorer dans les grands hôpitaux de la place comme l’hôpital communautaire ou l’hôpital de l’amitié à Fouh. Le pays et les familles perdent des cadres et des êtres chers dans des accidents de circulation impliquant ces trafics. Evidemment, lorsqu’un fonctionnaire est affecté d’une province à une autre et qu’il doive emmener avec lui femme, enfants, bagages et animaux, il est quelque fois obligé d’emprunter des camions de marchandises ou véhicules de tous genres car ne disposant que d’une réquisition de transport, boudée par les transporteur pour cause d’énormes difficulté pour rentrer en possession de l’argent dû. Mais que fait le Ministère en charge de la sécurité routière me direz vous ? Dans les rues de Bangui, la population est habituée aux opérations ponctuelles et musclées opposant la sécurité routière, le service des impôts, des douanes à ces transporteurs clandestins et réfractaires. Le résultat est éphémère car les forces de l’ordre eux même voyagent sur ces « trafics » avec Kalachnikov et munitions bien en évidence.














Notre pays appartient à une communauté régionale bien déterminée, la CEMAC, ne pourrait – on pas s’inspirer de l’expérience des pays voisins (Cameroun, Congo, Gabon, etc. ) en matière de transport pour le bien-être des centrafricains et pour que le Ministère des finances puisse adapter sa fiscalité au niveau de vie réel du centrafricain, engranger quelque chose dans la caisse de l’Etat et que nous n’ayons pas plus à dénombrer ces nombreux cas de morts atroces, enterrés à la va vite au bord de la route car l’état des corps le plus souvent ne permet pas leur transport ? Déjà que nous connaissons beaucoup de problème avec notre réseau routier à cause de la pluviométrie abondante de notre pays, ne pourrait – on pas saisir et détruir ces véhicules recomposés qui représentent à notre avis un véritable danger pour la population et les envoyer directement à la casse ?

















Une alternative qui s'offre à ces transporteurs, est qu'ils peuvent utiliser uniquement leurs véhicules pour le transport des marchandises comme le font déjà certains dans leur corporation. Cela éviterait les membres ankylosés, les accidents tragiques et autres désagréments. Passagers et marchandises seraient dissociés et ne se retrouveront qu'à destination. Des bus viables pour le transport des personnes doivent être envisagés évidemment. Les photos ci-dessous prouvent que c'est une expérience déjà vécu par des commerçants de manioc quitrouvent tout à fait leurs comptes.



















En rédigeant cet article nous souhaitons que nos autorités se penchent un peu sur le sort quotidien des centrafricains. La souffrance semble être devenu le lot de nos compatriotes. La vie est difficile pour nous autres qui sommes de surcroît dans une situation d'enclavement géographique mais avec un peu de volonté et d'initiatives nous pouvons remédier à ces situations pénibles. Nos opérateurs économiques peuvent se conformer aux décisions prises par l'Etat. Nous sommes convaincus que cela est plausible et réalisable. Un peu de dignité pour nos mamans qui voyagent recroqueviller dans les coffres arrière des véhicules tels des réfugiés fuyant un conflit. Après les durs labeurs des travaux champêtres, il leur faudrait quand même un peu de confort pour reposer leurs vieux membres.


















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