lundi 8 septembre 2008

UNIVERSITE DE BANGUI









LES PAIRS EDUCATEURS DE L'UNIVERSITE EN LUTTE CONTRE LE SIDA


Fléau du siècle qui continue de faire ravage en République Centrafricaine, le sida, loin d'être un problème de santé publique, est désormais un problème de développement.


Car c'est l'avenir du pays représenté par les jeunes, qui pourrait être décimés par cette maladie qui, au jour le jour, prend une proportion inquiétante. Face à cette situation, les bonnes volontés se mobilisent. Les étudiants de l'Université de Bangui ont décidé de se lancer dans la danse de lutte contre le sida en milieu universitaire. Vacances sans sida selon 100% Jeunes, Scolarité sans Sida selon les étudiants de l'Université de Bangui qui se sont organisés en Club pour pouvoir lutter efficacement contre cette maladie. Soutenus dans leur entreprise par le Centre Catholique Universitaire (CCU) et l'Unicef, les pairs éducateurs de l'Université de Bangui, au nombre de 70, ont été présentés ce mardi, 02 septembre 2008, aux autorités universitaires. Repartis au sein de 7 clubs (3 pour la Faculté de Droi et des Sciences Economiques, 2 pour la Faculté des Sciences et 2 pour la Faculté des Sciences de la Santé), ces pairs éducateurs de l'Université auront la lourde mission de sensibiliser leurs pairs sur la problématique de la prévention des IST/VIH/Sida, le dépistage volontaire… Au cours de cette cérémonie de présentation des pairs éducateurs de Bangui, le Recteur de l'Université, M. Gustave Bobossi-Seregbé, a déclaré que son institution a fondamentalement une vocation éducative. Mais, ajoute le Recteur, de concert avec le CCU à travers son Centre d'Information, d'Education et d'Ecoute (CIEE), géré en partie par les étudiants, ledit Centre contribue à la réduction de la vulnérabilité des étudiants au VIH/SIDA. Le sida, mentionne Bobossi-Seregbé, affecte sérieusement le continent africain en général et la RCA en particulier au point de devenir progressivement, au fil des ans, un problème de développement qui amenuise les capacités de production de nos concitoyens. Et la jeunesse est, selon les statistiques, la couche la plus vulnérable. L'engagement des étudiants, qui ont pris conscience qu'ils peuvent être au devant de la lutte contre ce fléau, constitue, pour le Recteur, un motif de satisfaction. Pourvu que la volonté, qui les caractérise, soit bénéfique pour la jeunesse centrafricaine qui doit affronter, outre le sida, le chômage, la délinquance et autres maux qui freinent son épanouissement.



Jeudi 04 Septembre 2008
Harly _ Schengen

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