vendredi 8 juin 2007

Universidad de Bangui en Centroafrica (Primera promocion de MASTER2 en Historia y Civilizaciones



Centrafrique/Education : Cinq étudiants de l'université de Bangui admis au Master2 d'Histoire et civilisations

Bangui, 06 juin (ACAP)- Le président du jury international de soutenances des premiers mémoires de Master2 d'Histoire et civilisations de l'Université de Bangui, le professeur Elikia M'bokolo a déclaré admis, mercredi 6 juin 2007, les 5 étudiants soumis à une soutenance publique du 4 au 5 juin dernier, en présence du ministre de l'Education nationale M. Charles Armel Doubane.

M. Doubane, à l'issue de la proclamation du rapport général et les résultats des soutenances, a déclaré que cet événement vient confirmer l'élan que l'université de Bangui a pris depuis deux ans en s'engageant dans le système LMD (Licence Master Doctorat), réaffirmant la volonté des autorités de cette institution de répondre aux demandes des étudiants « qui souvent, faute de moyens ne peuvent sortir à l'étranger pour poursuivre les études doctorales ».

Il a félicité la Faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH) qui, selon lui,est « le tout premier établissement de l'université de Bangui à réaliser le diplôme de Master », souhaitant que les autres suivent ce bel exemple « afin d'aller définitivement vers l'harmonisation des enseignements et l'acquisition des diplômes ».

M. Doubane a précisé que l'université de Bangui va poursuivre ses efforts dans la politique de diversification de son offre de formation et sa modernisation par le système LMD. Ce qui permet à l'université de Bangui de s'aligner sur un système de référence mondiale qui « offre la possibilité de mobilités et d'échanges internationaux au niveau du continent africain et surtout une meilleure reconnaissance des diplômes de l'université de Bangui au niveau mondial »,a-t-il conclu.

Mercredi 06 Juin 2007 - 17:19Jérémie Soupou/ACAP

Universidad de Bangui en Centroafrica (Nuevo laboratorio de ciencias)




Centrafrique/Education : Un laboratoire de science biologique et agronomique à l'université de Bangui


Bangui, 6 juin (ACAP)- Le ministre de l'Education nationale M. Charles Armel Doubane a procédé mardi 5 juin 2007 à l'inauguration d'un laboratoire de science biologique et agronomique, baptisé « laboratoire Boussingault », construit par la Coopération universitaire du développement de Belgique (CUD) dans le cadre du projet Termite-Maïs en Afrique centrale (TERMAC).

Les objectifs principaux du projet TERMAC à travers ce laboratoire Boussingault sont l'amélioration de l'enseignement et de la recherche en botanique, zoologie, écologie et écophysiologie, la formation des cadres à l'encadrement des mémoires, la promotion d'une agriculture soutenable fondée sur l'étude de l'effet fertilisant de certaines termitières, l'étude de la dynamique des termitières en vue de comprendre le rôle des éléments faunistiques dans les paysages ruraux et leur utilisation de manière rationnelle et durable.

Les activités du laboratoire Boussingault se focalisent sur six axes principaux à savoir la technologie agroalimentaire et le contrôle de qualité, la phytopathologie des plantes alimentaires, les plantes médicinales, la trypanosomiase, l'écologie animale et le biocarburant. Il y a également un volet consacré au troisième cycle niveau Master2.

Le Recteur de l'université de Bangui le professeur Faustin Touadéra a déclaré à cette occasion que la construction de ce laboratoire est « un appui important à la consolidation et à la réforme LMD dans les filières de la biologie appliquée et un soutien incontestable aux jeunes doctorants ».

Il a précisé que le laboratoire Boussingault a déjà procédé à l'analyse des farines de maïs produites par l'Union de la savonnerie Centrafricaine (USACA), l'analyse nutritionnelle des viandes du terroir et de la chasse villageoise du ministère des Eaux et forets et l'évaluation de l'efficacité et de l'innocuité des plantes médicinales.

Le projet TERMAC s'étant sur 5 ans ; ceci de l'année 2005 à 2010 et s'intitule « Etude des interactions plantes-termites en vue de contribuer à une agriculture villageoise soutenable utilisant de la terre de termitière comme amendement naturel ». Les travaux se dérouleront entre l'université de Bangui et l'Institut supérieur pour le développement rural de Mbaïki (ISDR).

Les travaux sont conduits par deux professeurs de deux universités belges. Il s'agit de M. Guy Josens spécialiste de l'écologie animale en particulier des termites l'Université libre de Belgique et M. Jean François Ledent, spécialiste de physiologie végétale et grandes cultures, en particulier le maïs.

Mercredi 06 Juin 2007 - 17:43
Jérémie Soupou/ACAP
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